Sophrodélène
Sophrologue à Longjumeau, Épinay sur Orge, Orsay et Paris-Saclay
Sophrologue à Longjumeau, Épinay sur Orge, Orsay et Paris-Saclay

Avec la sophrologie, changez votre regard sur ce que vous vivez


L’un des principes de la sophrologie est d’accueillir ses ressentis. Il s’agit d’observer ses sensations, en laissant tomber ses a priori. Plus de commentaires, plus de connexions au souvenirs, il s'agit juste de décrire son expérience du moment, ici, là, maintenant.

On retrouve ce principe en méditation de pleine conscience.

Observez vos sensations avec un regard neuf

On se sert de cette technique en sophrologie afin d’aider à accueillir les ressentis sans a priori, sans historique..

Ce mal de dos, finalement comment est-il ? Il  brûle ? Il pince ? Il pique ? Et quel est son impact ?  il fatigue ? Il agace ? Il ralentit ? Il empêche ?  Tire-t-il des fils vers des étiquettes ou des fausses croyances du type «je suis nul-le», «de toutes les façons je n’y arrive jamais», «je ne suis pas capable» ?

Ces étiquettes et ces fausses croyances enferment dans un schéma fataliste et empêchent d’avancer. Elles sont comme des lunettes déformantes de la perception. On appelle ça en méditation les tonalités. Un joli mot qui rappelle que les tonalités donnent une couleur au morceau, et que le choix n'est jamais neutre.

Lors d’une séance de sophrologie, cette façon naïve d’observer les sensations est faite tout au long des exercices et en fin de séance, en invitant la personne à se déconnecter des étiquettes ou schémas habituels, on l’aide aussi à se reconnecter à soi et à ses vrais besoins.

L'exemple de la douleur

Voici  un dialogue à la tonalité plaintive, anxieuse, apeurée, triste :  «Aïe !  Qu’est ce que j’ai mal ! Je ne sais plus comment me positionner ! Je vais encore mal dormir cette nui ! ,Quand est-ce que cette douleur s'arrêtera ! »

SI on se contente de l’observation, sans comparaison au passé, sans  projection future, sans se laisser embarqué par des pensées anxiogènes, cela donnerait : «j’ai mal au dos, c’est plutôt en bas, c’est une sensation de pression et de raideur.»

Dans le premier monologue, les pensées et les projections autour de la douleur ajoutent de l’angoisse . Dans la seconde, le ressenti concerne uniquement la douleur pour ce qu'elle est et non pour ce qu'elle représente.  Il est du coup plus simple de la gérer (autant que faire se peut).
On peut par exemple orienter son attention et sa respiration vers le point douloureux, et détendre la zone.

 Si la perception de la douleur est colorée d’angoisse, de colère ou de tristesse, il sera plus difficile de se concentrer sur la respiration, et il faudra non seulement gérer la douleur mais aussi l'angoisse, la colère ou la tristesse.

L'exemple de l'effort sportif

 Si un athlète colore sa perception de l’effort positivement c’est à dire, avec des encouragements, des compliments, les douleurs dans ses muscles seront perçues beaucoup plus faiblement que s’il commente sa perception de l’effort par des «ça fait trop  mal», «qu’est-ce que c’est dur», c’est long», «j’ai super mal aux cuisses»...

Faites l’expérience, en montant une côte un peu raide ou un escalier un peu trop long ! Pratiquez les 2 dialogues intérieurs, le pessimiste puise l’optimiste, et observez la différence de perception de l’effort dans vos cuisses !


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